Histoire de l’abeille Buckfast

Au début du xxe siècle, en Angleterre, les populations d’abeilles étaient décimées par un acarien microscopique (acarapis woodi). Ce parasite qui envahit les tubes trachéens des abeilles et raccourcit leur vie, a tué des milliers de colonies dans les îles britanniques.
En 1916, seules 16 colonies ont survécu dans l’abbaye de Buckfast. Toutes étaient soit des abeilles italiennes pures soit des hybrides d’abeilles italiennes et d’abeilles noires anglaises.
Le frère Adam s’est inspiré de la survie de ces croisements d’abeilles italiennes et d’abeilles noires. Pour pouvoir contrôler les accouplements, il a commencé à utiliser la vallée isolée de Dartmoor. Sans autres variétés d’abeilles dans l’entourage, Frère Adam put maintenir leur intégrité génétique et développer des traits souhaitables.
Le frère Adam a ensuite enquêté sur diverses races d’abeilles mellifères et a effectué de nombreux longs voyages en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, à la recherche de races pures et intéressantes.
Le livre ” à la recherche des meilleures souches d’abeille” raconte ses voyages à la recherche de meilleures souches génétiques. Le Frère Adam a importé ces variétés d’abeilles pour les croiser avec son abeille en développement à Buckfast. Chaque nouvelle souche ou race d’abeille a d’abord été croisée avec l’abeille Buckfast existante. Dans la plupart des cas, les nouvelles qualités souhaitées ont été transmises à la nouvelle génération et la nouvelle combinaison a ensuite été stabilisée grâce à d’autres travaux de sélection. Chaque croisement avec une nouvelle souche a pris environ 10 ans avant que les gènes désirés aient été fixés dans la souche. En plus de 70 ans, le frère Adam a réussi à développer une abeille à miel vigoureuse, saine et féconde qu’il a surnommé l’abeille de Buckfast.

Caractéristiques

La reine est rayée, avec un jaune qui tire sur le brun cuir.
L’ouvrière est grisonnante, avec une, deux et même trois bandes jaunes.
Le faux-bourdon est sombre avec deux bandes de couleur bronze.
La taille de la reine est variable : de petite à très grande.
La langue mesure 6.3 mm.
Elle est excellente pour le butinage de fleurs à corolles profondes.
Son évolution est explosive au printemps.
Elle est extrêmement douce
Bon hivernage avec de bonnes population et une consommation raisonnable durant cette période
Elles sont bien adaptées à des zones avec des hivers froids
Elles ont une très faible tendance à l’essaimage
Elles sont hygiéniques
Elles sont très bonnes ammasseuses
La reine réduit sa ponte à l’automne.
En résumé : Elle est très douce, très travailleuse,  peu essaimeuse, la reine est très prolifique, elle doit hiverner avec de suffisament de provisions, développe de grosses colonies, bonne productrice. Craint les péroides de disette en saison!